Irina Shark

Oeuvres de l'artiste
Biographie

Oeuvres de l'artiste

Irina Shark - Silence - bronze - 26 x 30 x 17 cm - 4800 € — Irina Shark – Silence – bronze – 26 x 30 x 17 cm – 4800 €

Irina Shark - Naïade - bronze - 33 x 30 x 11 cm - 5200 € — Irina Shark – Naïade – bronze – 37 x 18 x 20 cm – 5200 €

Irina Shark - Metropolis - bronze - 27 x 26 x 18 cm - 4500 € — Irina Shark – Metropolis – bronze – 27 x 26 x 18 cm – 4500 €

Irina Shark - Le masque de Camille - bronze - 36 x 13 x 16 cm - 4700 € — Irina Shark – Le masque de Camille – bronze – 36 x 13 x 16 cm – 4700 €

Irina Shark - Masque de M - bronze - 37 x 18 x 20 cm - 4900 € — Irina Shark – Masque de M – bronze – 37 x 18 x 20 cm – 4900 €

Irina Shark - Portrait androgyne - bronze 1/8 - 20 x 20 x 20 cm - 4000 € — Irina Shark – Portrait androgyne – bronze 1/8 – 34 x 16 x 25 cm – 4000 €

Irina Shark

Biographie

Née en 1982 à Leipzig, en Allemagne, de parents russes, Irina Shark a grandi en Ukraine et en Russie. Elle s’est ensuite installée à Paris et y a obtenu un Master en Linguistique. Elle a vécu à Hong Kong pendant de nombreuses années et y a travaillé en tant qu’interprète, traductrice et professeur de français à l’Alliance française et dans les universités locales.

Elle a commencé à sculpter en 2011 et a suivi des formations avec Grzegorz Gwiazda au sein de l’Académie d’Art de Barcelone et avec Eran Weber à l’Académie d’Art de Florence.
Elle a côtoyé et a appris aux côté de de nombreux sculpteurs modernes, notamment Brian Booth Craig, qui ont eu un impact sur son développement en tant qu’artiste. Après plusieurs années à travailler seule, elle a déménagé à Florence pour travailler aux côtés d’autres sculpteurs dans le Studio Via dei Conti.

Son premier bronze intitulé « Me » figurait parmi les finalistes de FACE, le prestigieux concours de la Society of Portrait Sculptors en 2018 et a été exposé à la Pall Mall Gallery de Londres.
Elle expose dans différents pays depuis et a été finaliste de nombreux concours internationaux, son bronze “Tête Monumentale” a été exposé pendant 6 mois au MEAM ( Musée Européen d’Art Moderne) à Barcelone, elle est lauréate du prix Brugnon en 2020 de la Fondation Taylor et du prix Michel Dimon.
Elle passe désormais son temps entre Paris et la Normandie où elle a son atelier.

Forte présence émotionnelle

« En tant que sculpteur figuratif contemporain, je suis un sculpteur impressionniste et expressionniste. Je recherche une forte présence émotionnelle dans mon travail, quelque chose que je vois et ressens chez les gens que je rencontre et je souhaite transmettre cet impact émotionnel fort, une beauté intérieure, une force, un caractère. Habituellement, les premières étapes du travail, c’est là que l’énergie de la création est la plus forte, que les choses commencent à émerger, mais que la multitude de possibilités est toujours là. Je veux la préserver, je veux que les gens ressentent cette énergie à travers le bronze. Je ne veux pas cacher toutes ces marques de la création sous la perfection de la surface et de la forme. »

« Mes sculptures sont très personnelles, il y a beaucoup de moi dans chaque sculpture. Il s’agit toujours de notre vision de la vie, de l’univers, pour moi les artistes ne sont que des filtres, l’idée est toujours de montrer quelque chose d’universel mais à travers mon propre filtre.
Mon énergie se voit dans mes sculptures, tout y est. Je travaille vite, je veux capter une présence, une émotion. Je travaille beaucoup avec mes mains, des couteaux; ce n’est pas grave de ne pas finir une pièce, de laisser une part de mystère, de laisser l’imagination libre et d’imaginer des choses. Mes inspirations sont dans la sculpture des XIXe et XXe siècles, principalement impressionniste mais aussi symboliste et stylisée de la sculpture art déco. Je suis une grande admiratrice de Troubetzkoy, Medardo Rosso, Manzu, Bourdelle, Giacometti … « .
« Ce qui est intéressant, c’est le moment de la création elle-même, ce qui se passe dans le studio entre l’artiste et sa création, comment gérer cette énergie, mais aussi toute la lutte, la frustration, la déception. Un artiste doit faire face à toutes ces émotions lors de la création et pour moi, tout est là. L’important, ce n’est pas le type d’œuvre que je veux réaliser, bien sûr, je commence toujours avec une idée, un concept que je veux exprimer, mais toute la lutte et la beauté qui se passent pendant que je travaille et le résultat dépendra de comment moi, en tant qu’artiste je vais interagir avec toute cette énergie. Pour moi, c’est ça la plus belle chose dans le fait d’être artiste.“

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